Spectacle

Les tribulations d’un Voyou

Jacques Prévert

Sylvain Stawski

2014 - 2020

Jacques Prévert est un homme en colère, un empêcheur de tourner en rond, un agitateur d’idées constamment insoumis.

Les tribulations d’un voyou : découvrir, au travers de textes, interviews, témoignages et bien entendu musique et chansons l’univers du poète Jacques Prévert.

De l’enfance où le jeune Jacques est un gavroche au tempérament bien trempé et à la gouaille balancée, de l’adolescence où à cette époque le mot « délinquance juvénile », ne semblait pas avoir été inventé, de l’homme dandy et bagarreur qui disait : « Ma vie privée est une fille publique, en parler risquerait de choquer. »

Le double visage de dandy et vaurien, d’un côté le garçon raffiné et affable, de l’autre l’effronté, l’apache de banlieue. Un homme de la rue.

« Jacques Prévert en costume de voyou, toujours tiré à quatre épingles, gentleman élisabéthain, la nuit malmenait le passant naïf dans les quartiers bourgeois ».

Patrick Waldberg, poète américain, critique et historien d'art, proche du surréalisme et d'André Breton.

« Spécialiste des coups de boule ou de genou, Jacques le rebelle était au premier rang des chahuts, rixes et bagarres que dadaïstes et surréalistes multipliaient alors à plaisir. »

Alexandre Trauner, ami de Jacques Prévert et décorateur de cinéma.

Du courage, de l’audace et une froide insolence !

Jacques Prévert se moquait des bienséances.

La poésie de Prévert ressemble à un jeu de massacre qui frappe par la cadence et la justesse du tir. Mais parfois la balle qui fait mouche dessine sur le cœur une étoile.

Prévert est une espèce de Panurge, mâtiné de neveu de Rameau, imprévisible, dangereux ; avec lui on sait qu’il va se passer « quelque chose ». Mais quoi ?

Paroles : Jacques Prévert

Musique : Joseph Kosma, Christiane Verger, Oswald D’Andréa et Henri Crolla

Mise en scène : Sylvain Stawski

Jeu et chant : Sylvain Stawski

Musiciens : En 2020, Laurent Borras au piano. En 2015, Fabrice Bihan ou Edouard Sapey Triomphe au violoncel. 

Création visuelle : En 2020, Cyril Laucournet à la vidéo. En 2015, Richard Tisserant à la peinture en direct.

Création lumières : En 2020, Thierry Lenain. En 2015, Bruno Sourbier.

Production/Administration : Thomas Desfossé

Photos : Muriel Stawski et Lorie Guilbert

Communication : Lorie Guilbert

Une production de la D8 Compagnie.

 

Coproduction : 

  Théâtre de l’Arentelle (48).

 

Commutauté de Communes du Grand Orb (34).

 

 Saison culturelle de la ville de Bédarieux (34).

 

Ce spectacle reçoit le soutien de Réseau en scène Languedoc-Roussillon.

En 2019/2020, dans le cadre de la résidence avec le Kiasma de Castelnau-le-Lez et l'Agora à le Crès, 3 ateliers ont vu le jour : 

- Atelier adultes de chant pour la création de « Tour de Chant » de Jacques Prévert sur des musiques de Christiane Verger.

- Atelier de peinture dans les centres de loisirs de Castelnau-le-Lez et de le Crès, dirigé par Oscar Tisserant.

- Atelier de théâtre au Lycée Pompidou, à partir du synopsis de Jacques Prévert « L'île des enfants perdus ».

 

En 2015, dans le cadre de la résidence avec la Communauté de Commune Grand Orb et la ville de Bédarieux, 3 ateliers ont vu le jour :

- Atelier adultes de chant et théâtre pour la création de « Tour de Chant » de Jacques Prévert sur des musiques de Christiane Verger, tournée dans les villages de l’arrière-pays.

- Atelier de peinture en école primaire dirigé par Richard Tisserant. Les toiles ont été exposées pendant la tournée dans les villages.

- Atelier de théâtre au Lycée Ferdinand Fabre, création de la pièce de Jacques Prévert « Les Fantômes » avec une tournée dans les villages de l’arrière-pays.